Imperial Russia and Soviet living history, 1914-17 /1935-1941
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Imperial Russia and Soviet living history, 1914-17 /1935-1941

Groupe de reconstitutions axé sur l'armée Impériale Russe et l'armée Rouge de la seconde guerre mondiale.
 
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 Un peu d'histoire...

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Piotr Y. OGAREV
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Piotr Y. OGAREV


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MessageSujet: Un peu d'histoire...   Un peu d'histoire... Icon_minitimeJeu 23 Déc - 14:11

Voici ce qu'on peut lire dans WIKIPEDIA :

L’Armée rouge, en russe Красная Армия (ou plus exactement Rabotche-krestianskaïa Krasnaïa Armia Рабоче-крестьянская Красная Армия - l’Armée rouge des ouvriers et paysans) est l’armée mise sur pied, dans l’ancien empire russe par le nouveau pouvoir bolchevik, après la révolution d'Octobre, afin de combattre la contre-révolution des Armées blanches soutenus par les puissances étrangères (France, Royaume-Uni, Tchécoslovaquie, États-Unis, Empire du Japon). Le terme rouge a une connotation révolutionnaire et fait référence au sang.
Un an après la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1946, cette armée prend le nom d'Armée soviétique (Советская Армия - Soviétskaïa Armia), jusqu’à la dissolution de l’Union soviétique en décembre 1991.

(...)

LA MENACE JAPONAISE :
L'intervention du Japon en Mandchourie au début des années 1930 provoque une montée de tension entre l'Union soviétique et les Japonais. Les Soviétiques et la Mongolie vont alors décider d'une coopération dans le domaine de la défense qui sera formalisée dans le traité d'amitié de dix ans, signé le 12 mars 1936. Après plusieurs incidents de frontière, la tension finira par déboucher, en août et septembre 1939, sur un conflit ouvert, à Kalkhin-Gol, où les forces soviétiques commandées par Joukov vont infliger une lourde et humiliante défaite aux forces nippones. C'est au cours de ces batailles dans les plaines de Mongolie que les Soviétiques utilisèrent, pour la première fois, de fortes unités de chars de combat, brigades blindées indépendantes, et mirent au point une tactique de combat spécifique basée sur une intensive coopération entre les forces blindées et l'artillerie de campagne. C'est aussi au cours de ces combats que l'aviation soviétique développa de nouvelles tactiques d'utilisation des forces aériennes comme force d'appui des troupes au sol, qui mèneront ultérieurement à l'utilisation de l'aviation d'assaut et la mise au point de l'Ilyouchine Il-2 (Sturmovik). Ce revers subi par l'Armée de terre impériale nippone explique, sûrement en grande partie, la réticence du Japon à attaquer l'Union soviétique au cours de la Seconde Guerre mondiale. En effet, à la suite de cette défaite, le Haut-commandement japonais vit un regain de l'influence des autorités de la Marine impériale pour laquelle l'objectif prioritaire était de s'emparer des territoires de l'Asie du Sud-Est et de son énorme potentiel énergétique en pétrole et matières premières qui faisaient tant défaut au Japon. D'où le changement des buts stratégiques japonais et le glissement de son opposition aux États-Unis, en lieu et place de l'Union soviétique.
(...)

LA SECONDE GUERRE MONDIALE :

La campagne polonaise de septembre 1939 :
Conformément au protocole secret du Pacte germano-soviétique, l'Armée rouge franchit la frontière polonaise, le 17 septembre 1939. Il semblerait que 466 516 hommes aient pris part à cette opération. Durant cette campagne, elle rencontre peu de résistance. Les pertes seraient de 1 475 tués et 2 383 blessés. Les Soviétiques annonceront avoir désarmé 452 536 hommes, mais il semble cependant que beaucoup aient été des miliciens. Des sources polonaises modernes comme la Wielka Encyklopedia PWN parlent d'environ 240 000 prisonniers. Les troupes soviétiques, respectant le traité avec les Allemands, s'arrêtent sur la ligne Curzon et une parade militaire commune a lieu à Brest-Litovsk, le 23 septembre. Les crimes de guerre de l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale ont longtemps été occultés.

La Guerre d’Hiver :
La guerre contre la Finlande débute le 30 novembre 1939 et l'Armée rouge, pourtant trois fois supérieure en nombre, va être tenue en échec pendant plusieurs mois par les forces finlandaises. Souffrant de déficiences de leurs équipements et d'un commandement médiocre, mais aussi du climat rigoureux, les forces soviétiques sont tenues en échec devant la ligne Mannerheim, jusqu'au 5 mars 1940. Cependant les pertes sont tellement importantes, officiellement 48 000 tués, mais Nikita Khrouchtchev par la suite avancera le chiffre de 270 000 tués, que l'Union soviétique renonce à envahir complètement la Finlande et signe la paix de Moscou, le 12 mars, n'amputant le territoire finlandais que de la Carélie et quelques autres concessions territoriales. Beaucoup verront dans cette contre-performance, une conséquence des purges, laissant l'Armée rouge mal commandée et mal équipée, donc vulnérable. Cependant, les leçons de cette guerre ne seront pas perdues pour les Soviétiques qui commenceront à réformer l'Armée rouge. De nouveaux matériels, comme la série des chars KV-1, trouvent leur genèse dans cette guerre mal menée.

La grande Guerre patriotique :
Cependant la refonte de l'Armée rouge est une œuvre de longue haleine. Si bien que, le 22 juin 1941, lorsque le Troisième Reich encouragé par cette faiblesse apparente décide d'envahir l'Union soviétique en lançant l'opération Barbarossa, elle est bien loin d'être achevée. Les nouveaux matériels existent, mais ils sont mal connus des troupes. De grandes unités mécanisées sont en formation, au vu des résultats de la Blitzkrieg allemande à l'ouest, mais elles manquent de cohésion et d'expérience.
Le rapport de forces est de plus très en défaveur pour les Soviétiques : sur leurs 303 divisions et leurs 29 brigades, seules 166 divisions et 9 brigades, soit 2,9 millions d'hommes, sont déployées dans les districts militaires de l'ouest face à l'Axe qui totalise 5,5 millions d'hommes regroupés en 181 divisions et 18 brigades. Il convient toutefois de relativiser ce rapport de force à priori défavorable, l'Armée rouge alignant près de 20 000 chars, dont 12 000 T-26, armés d'un canon de 45mm aux performances balistiques plus que correctes pour l'époque. le mauvais emploi de ces masses de matériels (comme les nouveaux T-34, inconnus des Allemands) n'empêcha pas la débâcle malgré quelques succès locaux.
Combiné à la surprise stratégique et tactique, à l'expérience et les tactiques supérieures de la Wehrmacht, l'effet sur l'Armée rouge est désastreux : elle doit reculer de plusieurs centaines de kilomètres vers l'intérieur de son territoire et perd un effectif et un matériel considérables lors de grands encerclements, tout au long de l'été 1941. Elle reçut de l'aide matérielle et logistique des Alliés avec le programme américain Lend-Lease à partir de 1942.
En dépit de ces pertes colossales, d'une aviation anéantie dans les premières semaines de guerre, l'Armée rouge parvient à survivre en tant que force combattante et même à contre-attaquer à plusieurs reprises vers la fin de l'été et pendant l'automne, comme à Smolensk et à Rostov. Cette résistance va permettre, associée à une politique traditionnelle russe de terre brûlée, l'arrivée de l'hiver et l'allongement des lignes de communications allemandes, de mener une contre-offensive victorieuse, devant la capitale même de l'Union soviétique, Moscou. Le rapatriement des forces aguerries déployées en Extrême-Orient, grâce à l'assurance de Richard Sorge de la neutralité japonaise, y jouera un rôle déterminant. Cependant, l'offensive est poursuivie trop loin et trop longtemps du fait de l'insistance de Staline, provoquant de nombreuses pertes inutiles. Si bien qu'au printemps, l'Armée rouge se retrouve à nouveau en position de faiblesse.
Profitant de cette opportunité, les forces de l'Axe reconstituées attaquent la partie sud du front pour couper la Volga et s'emparer du Caucase et de ses riches champs pétrolifères. Seule une résistance héroïque, lors de la bataille de Stalingrad sauvera l'Union soviétique d'une défaite peut-être fatale. Néanmoins, les forces soviétiques plus expérimentées et mieux commandées vont passer à la contre offensive avec l'arrivée de l'hiver 1942. Au cours de l'opération Uranus, elles encerclent alors la 6e armée allemande et une partie de la 4e armée blindée. Cette victoire, prélude à une offensive générale, rejette les Allemands pratiquement sur leur ligne de départ du début de l'été. Seul le coup de force de Von Manstein, pendant la seconde bataille de Kharkov, sauvera le groupe d'armées Sud de l'anéantissement et permettra de stabiliser le front. La Wehrmacht tentera alors de reprendre l'initiative lors de la bataille de Koursk, mais cette tentative tournera court et l'Armée rouge attaquera à son tour, rejetant les Allemands jusqu'au Dniepr. Désormais, le cours de la guerre est joué sur le front Est. La supériorité numérique soviétique se fait de plus en sentir, l'URSS alignant en début d'année environ 6 millions de soldats contre les 2,8 millions d'hommes de la Wehrmacht (2,5 millions en Europe de l'Ouest), appuyés par une force blindée rénovée et composée de chars T-34 de conception moderne (les 20 000 chars soviétiques du début de la guerre étant essentiellement surclassés) et 10 000 avions de l'armée de l'air soviétique contre les 2 000 appareils de la Luftwaffe sur ce front.
L'offensive d'été soviétique de 1944 coïncidant avec le débarquement des alliés occidentaux en France, elle provoque l'effondrement du centre du front, suivi par une autre poussée vers le sud qui provoque le retournement de la Roumanie et de la Bulgarie.
L'Armée rouge, prise d'abord au dépourvu, fit d'énormes sacrifices lors de la Seconde Guerre mondiale qui permirent de stopper les armées allemandes à l'Est et lui assurèrent à l'époque une grande popularité dans le monde.
Elle a participé à tous les combats sur le front de l'Est, du 21 juin 1941 au 8 mai 1945, notamment la bataille de Stalingrad (durant l'hiver 1942-1943) et la Bataille de Berlin (au printemps 1945). À la fin de cette campagne, l'artillerie représente la moitié des effectifs de l'armée de terre soviétique, cela montre l'importance accordé à cette arme.
Elle s'est fait remarquer par sa brutalité et les crimes de guerre qu'elle a fait subir aux populations civiles allemandes des régions qu'elle a conquises, en partie par vengeance des innombrables crimes et mauvais traitements que les autorités allemandes avaient fait subir à la population soviétique.

L’opération tempête d'août :
Elle a ensuite déclenché une offensive éclair contre l'Armée impériale japonaise le 9 août 1945, attaquant d'abord en Mandchoukouo (en Mandchourie) puis s'emparant en 10 jours des îles Kouriles que les Japonais revendiquent depuis.
(...)
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MessageSujet: Re: Un peu d'histoire...   Un peu d'histoire... Icon_minitimeVen 24 Déc - 0:33


Très bon article, très intéressant, bonne idée de nous faire partager tes connaissances.
Grand merci camarade.

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